Les fêtes de fin d’année approchent ! Ce qui signifie un gros pic d’activité pour les commerçants, qui parlent de u0022golden quarteru0022pour qualifier le trimestre le plus important de l’année.
Arnaud Le Gall, Directeur des Partenariats Cofidis France, revient sur les stratégies à adopter pour performer au mieux dans cette période si intense pour le commerce.
Quelles sont les prévisions d’achats pour cette fin d’année ?
La crise sanitaire, avec ses confinements successifs, a eu pour effet d’accélérer les changements dans la façon de consommer des Français, comme on peut le voir dans notre baromètre*. Notamment en favorisant l’emploi local et le bon sens. 61 % des répondants prévoient ainsi d’acheter des produits conçus par des fabricants tricolores. Mais aussi en se tournant vers des produits d’occasion, 33 % des Français envisagent d’acheter des produits de seconde main, ou encore en cédant à la tendance du “Do It yourself” : 23 % des consommateurs comptent fabriquer eux-mêmes leurs cadeaux.
A propos de confinements, les ventes en e-commerce ont explosé sur cette période mais ce n’est pas un feu de paille : les perspectives d’achat sur internet indiquent clairement qu’il s’agit d’une tendance de fond. Quelle est votre analyse ?
Après un chiffre d’affaires cumulé de 92,1 milliards sur les 9 premiers mois, le e-commerce, selon le dernier bilan Fevad**, devrait atteindre 130 milliards pour l’ensemble de l’année 2021. Les prévisions d’achats de cadeaux Noël sur internet sont très fortes : 78% des cyberacheteurs y feront leurs achats selon la Fevad, c’est 5 points de plus que l’an dernier ! La pandémie a littéralement propulsé les retailers dans le digital et le pli va rester. Nous avons d’ailleurs mis notre ingénierie technique et digitale au service de nos partenaires comme Vorwerk, ou MDA, spécialiste du discount électroménager en France pour les aider à accélérer leur transformation digitale et leur permettre de proposer du paiement fractionné en ligne.
Le mobile wallet, qui intègre le paiement fractionné, fait partie des outils qui ont le vent en poupe, à l’image d’Amazon Pay, qui a choisi Cofidis pour intégrer, pour la première fois en France, le paiement en 4 fois par carte bancaire. Couvrant toutes les situations de paiement, en magasin, en ligne et entre personnes, le mobile wallet s’intègre en effet parfaitement dans les stratégies marketing 360 des retailers. Ce que confirme une étude de l’institut d’études Statista***, qui indique que ces applications de paiement mobile pourraient approcher le cap des 10 millions d’utilisateurs dans l’Hexagone cette année !
En quoi les solutions de paiement Cofidis répondent-elle à la fois aux attentes des consommateurs et des marchands connectés d’aujourd’hui ?
Cofidis est fort d’une expertise de près de 40 ans au service de ses partenaires. Nous disposons de l’offre la plus large du marché : paiement en 3 ou 4 fois par carte bancaire, crédit long, location de biens, LOA /LLD… Je rappelle aussi que Cofidis est le premier acteur à avoir lancé en France une offre de paiement fractionnée en 3 fois par carte bancaire ! Nous maîtrisons ainsi parfaitement l’intégration du paiement fractionné dans les différents parcours clients. De fait, nous disposons d’un socle technologique robuste, qui a fait ses preuves et qui s’enrichit au fur et à mesure de nouvelles fonctionnalités pour répondre aux nouvelles exigences liées à la digitalisation. Toutes nos solutions de paiement sont ainsi pensées mobile first, s’adaptant ainsi aux nouveaux usages. Par exemple, en magasin, nous avons développé le système « Pay by link », qui invite les consommateurs à payer avec leur mobile via un lien sécurisé.
On a bien compris que la vente en ligne avait marqué des points. Reste qu’entre les pure players, adoptés par de nouveaux profils de clients et les brick and mortars, passés à vitesse grand V en mode digital, la concurrence est rude. Dans ce contexte, comment sortir du lot ?
Il devient impératif, dans ce contexte d’hyper concurrence, de réussir à drainer une audience suffisante pour booster le chiffre d’affaires sur la fin d’année. Le live shopping constitue un bon moyen pour y parvenir. La covid-19 a fait émerger en Europe le concept de « shoppertainment ». L’idée est de faire découvrir des produits de manière ludique et interactive, avec des bons plans. L’enjeu pour les marques étant d’en faire un canal de vente qui vient compléter l’expérience en magasin. Nous sommes convaincus que c’est un bon moyen pour « interpeller » le client et animer la « shopping season ». C’est pourquoi nous accompagnons nos partenaires sur ces opérations marketing interactives afin d’optimiser leur taux de transformation. Pour lancer la “shopping season”, nous avons ainsi initié des live shopping Cofidis Pay x Micromania et Cofidis Pay x 3 Suisses avec une offre de couponing associée.
Plus largement, c’est donc une vraie stratégie omnicanale que doivent déployer les retailers ?
Le live shopping, au même titre que les autres circuits, doit effectivement s’intégrer dans la stratégie omnicanale du retailer. Les consommateurs n’achètent et n’interagissent plus avec les commerçants de la même façon qu’ils le faisaient avant la pandémie. Ils sont plus exigeants et veulent une expérience facile et fluide à chaque étape du processus d’achat, de la prise d’information à la conversion. Des usages tels que le Click and Collect et le Ship from Store sont désormais considérés comme des standards par les consommateurs. Par conséquent, les retailers n’ont pas d’autres choix que de proposer des solutions parfaitement omnicanales, qui s’adaptent à l’ensemble des parcours d’achats : en point de vente, sur le web ou encore à domicile et même dans des contextes de vente entre particuliers.
Et à l’approche des fêtes de fin d’année, il faut encore renforcer ces stratégies pour tirer le meilleur parti de ces changements. D’autant plus que cette année, les Français achètent plus tôt leurs cadeaux de Noël. Ce phénomène s’explique par la peur des pénuries sur les cadeaux potentiels et aussi par le besoin d’étaler le budget de Noël sur plusieurs semaines. D’où l’importance accrue de proposer une expérience client parfaite. Il ne faut pas les décevoir ! Cela implique de s’appuyer sur la culture de la donnée pour optimiser la fluidité du parcours d’achat, mais aussi de s’assurer de délivrer le bon service. Le paiement fractionné en est un.
Quels conseils pouvez-vous donner aux retailers qui risquent de subir des ruptures de stocks et donc de frustrer leurs clients ?
Proposer au plus tôt des alternatives, comme le chèque cadeau par exemple. Aux Etats-Unis, c’est acté : les consommateurs américains prévoient d’en acheter un quart de plus qu’en 2020 selon Bloomberg. Une autre possibilité est aussi d’offrir de la seconde main. C’est d’ailleurs un segment sur lequel nous investissons pour le rendre accessible à nos partenaires, en leur permettant d’encadrer la vente de leurs produits d’occasion de particulier à particulier (CtoC). Nous avons ainsi noué un partenariat avec la fintech Tripartie, pour améliorer l’expérience utilisateur sur les sites de vente CtoC : plus de sécurité, la possibilité de payer en plusieurs fois et une intégration parfaite dans l’écosystème du site en vente en ligne. A la clé, plus de business pour nos clients. Faire en sorte que le paiement soit le pilier d’une conversion réussie ? C’est bien là notre première priorité, en tant que business partner des retailers !
*5ème baromètre sur les achats de Noël des Français par CSA Research – 2021
*** sondage Statista réalisé en mars 2020
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