Le retail casse les codes en matière d’encaissement, réinventant sans cesse cette expérience qui clôture le parcours d’achat en magasin. Cofidis décrit 6 expériences différentes, qui suivent deux logiques radicalement opposées : soit en injectant de l’humain et de la relation, soit en automatisant à l’extrême.
Camaïeu teste la caisse au centre du magasin
Dans son nouveau concept de magasin inauguré à Nice Cap 3000, l’enseigne de textile a rompu avec les codes classiques du retail, en plaçant une caisse en plein milieu du magasin sous forme d’îlot. Le but : jouer sur la proximité avec le client et faire en sorte que la transaction se fasse davantage côte à côte que face à face. En se situant côté client, les vendeuses participent ainsi à « décloisonner la relation ».
Jumbo inaugure les caisses « papotage »
En Hollande, on les appelle des « kletskassa’s », ces caisses de bavardage destinées aux personnes âgées et/ou seules pour qui, le passage au supermarché (et plus précisément à la caisse) représente l’une des seules interactions sociales de leur quotidien. Autrement dit, ces caisses servent à recréer du lien social. En optant pour ce parcours, ces clients bénéficient ainsi d’une expérience d’achat plus agréable, plus tranquille et plus sereine. Voilà une expérience de « slow consommation » qui sort du lot !
Jumbo
Caisse libre-service dans les hypers
Le client remplace le personnel de caisse dans ce modèle. Cette proposition en libre-service n’est pas l’apanage d’un seul distributeur. Effectivement, les caisses automatiques, où le client scanne lui-même ses produits, sont devenues monnaie courante en France. Selon une étude du groupe Nielsen de juillet 2019, 1 887 des 3 299 supermarchés et hypermarchés de l’Hexagone proposent à la fois des caisses traditionnelles et des caisses sans caissier. Soit une proportion de 57 % de magasins proposant un service en libre-service.
Caisse libre-service
Click&collect, encaissement mobile et ticket dématérialisé chez Bio C’ Bon
L’enseigne attaque la digitalisation des magasins avec une approche centrée sur les attentes client. Bio C’ Bon propose le Click&collect en une heure, le service a été lancé au début de l’été 2018 dans une dizaine de magasins. Le distributeur planche également sur la possibilité d’ajouter la livraison à domicile.
L’encaissement mobile sans application fait également partie des évolutions apportées à l’expérience Bio C’ Bon. Tout se passe sur le web dans un format parfaitement adapté au mobile et permet un gain de temps pour le client qui reste autonome jusqu’au paiement.
Pour la fin du parcours, le consommateur présente le récapitulatif du paiement et présente son sac pour un rapide contrôle.
Ces développements sont aujourd’hui en test dans quelques magasins pilotes avant un déploiement plus massif.
Bio C’ Bon
Caisse à technologie RFID chez Decathlon
Pour accélérer le passage en caisse, Decathlon a opté pour la technologie RFID. Des puces ont été intégrées dans l’étiquetage de tous ses produits. De cette manière, lorsque le client arrive à la caisse, plus besoin de scanner un à un les traditionnels codes barres : il n’a qu’à déposer tous ses articles dans un bac, qui détecte en quelques secondes le contenu de son panier. Ne reste qu’à régler et partir. Simple et pratique.
Chez Tesco, le paiement s’effectue par le simple fait de franchir la porte
Tesco, plus fort qu’Amazon ? C’est l’objectif du britannique en tout cas qui teste en ce moment la technologie Trigo dans un pilote de magasin sans caisses. A l’intérieur, des caméras suivent à la trace ce que les clients prennent en rayon et ceux-ci paient par le simple fait de franchir la porte de sortie. Un parcours client d’une fluidité totale, sans la moindre friction ! Selon les dirigeants de Tesco, la technologie de Trigo est plus efficace encore que celle d’Amazon Go, grâce à sa capacité à reconnaître les produits emballés ainsi que les articles pesés comme les produits de consommation et les charcuteries.
Trigo
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