Fiche produit, ajout panier, validation de panier, création de compte, infos de livraison, validation de livraison, coordonnées de CB, vérification, page de confirmation… En tout, il y a 9 étapes avant d’arriver au paiement. « Ce tunnel d’achat n’est plus du tout adapté aux nouveaux modes de consommation, et favorise en outre les abandons de paniers au dernier moment », affirme Julien Foussard, fondateur et dirigeant de la jeune pousse Oyst. Un constat qui l’amène à proposer sa propre solution shopping en un clic, sous la forme d’un simple bouton, qui s’intègre sans difficulté sous les environnements desktop et mobile. Finie la saisie d’un login/mot de passe, de l’adresse de livraison ou encore des coordonnées bancaires !
« Nous avons développé une technologie d’identification qui permet à l’utilisateur de commander en 1 clic sans avoir rien à renseigner, tout simplement parce toutes ses données ont déjà été pré-remplies dans un« e-wallet » (portefeuille électronique) intelligent », précise-t-il.
Au-delà de son rôle de « facilitateur shopping », le service souhaite aussi révolutionner l’expérience client. Parmi ses innovations, figurent une identification des utilisateurs basée sur l’exploitation biométrique des mouvements de la souris, de la cadence de frappe sur le clavier ou encore de l’empreinte digital », décrit Julien Foussard.
Si cette solution permet aux utilisateurs d’effectuer plus rapidement leurs achats en supprimant toutes ces étapes et en créant une expérience-client bien plus sereine, elle satisfait aussi les cybercommerçants. Les bénéfices sont bien tangibles ! Selon Oyst, grâce au paiement en 1 clic, le taux de conversion est multiplié par 5.
Egalement, les coûts d’acquisition sont divisés par 5. Sans oublier le repeat buying, qui, lui, est augmenté de 50%. Cette dernière statistique s’explique tout simplement par le fait que la simplicité de la solution fidélise le client qui sera ainsi plus enclin à revenir régulièrement sur le site marchand qui la propose.
De plus, pour le e-commerçant, la démarche se révèle sans risque puisqu’il ne paye une commission que lorsque l’utilisateur achète.
Si la start-up est toute récente – sa création remontant à moins d’un an – elle veut néanmoins se déployer très vite. « Nous visons, à moyenne échéance, d’être installé chez 80% des web-marchands installés dans le top 1000, annonce Julien Foussard. Nous envisageons aussi de procéder à une grosse levée de fonds à la fin de l’année prochaine. L’idée étant de construire le « proof of concept » (POC) sur notre territoire d’origine avant partir à la conquête de l’international ».
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